Biographiede Iggy Pop - InterprĂšte, Musique, Voix Off VO, Voix Off VF : dĂ©couvrez sa filmographie, ses derniĂšres news et photos. Iggy Pop, PubliĂ© le lundi 11 janvier 2016 Ă  17h15 Philippe Auliac a a rencontrĂ© David Bowie avec Iggy Pop un matin de 1976. La maison de disques RCA lui avait demandĂ© de se rendre gare du Nord Ă  Paris, pour suivre la tournĂ©e d'un artiste dont on n'a pas voulu lui donner le nom. Il a donc dĂ©couvert David Bowie et Iggy Pop qui descendaient du TranssibĂ©rien pour partir en tournĂ©e sur Londres. C'est Ă  Tarnac que vit Philippe Auliac aujourd'hui, il est l'un des trois photographes officiels de David Bowie . Une exposition photo de Philippe Auliac dĂ©diĂ©e Ă  David Bowie est prĂ©vue du 15 mai au 27 juin Ă  Brive. Il promet de montrer des inĂ©dits. **Bowie sur grand Ă©cran > ** Sonami de toujours, le chanteur Iggy Pop, s'est fendu d'un court message pour exprimer sa peine. Sur Facebook, "l'iguane" a expliquĂ© que son amitiĂ© avec David Bowie "Ă©tait la lumiĂšre de [sa Mis Ă  jour le 10 dĂ©cembre 2021. Bien sĂ»r, David Bowie n’a pas commencĂ© sa carriĂšre en 1972 avec The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars », qui est dĂ©jĂ  son cinquiĂšme album DĂšs la fin des sixties, le jeune Davy Jones multiplie les groupes Ă©phĂ©mĂšres et les singles bulle de savon, Ă  la recherche de l’alchimie qui lui permettra de faire la diffĂ©rence avec le reste des aspirants Ă  la gloire pop. Un premier hit spatial en 1970, Space Oddity », puis un disque audacieux, The Man Who Sold The World », prouve le potentiel crĂ©atif Ă©norme du jeune chanteur. Mais Ziggy » est clairement l’album le plus crucial de sa jeune carriĂšre, celui qui lui permit de transformer l’essai et de s’inventer une lĂ©gende. Le premier titre enregistrĂ© est It Ain’t Easy », unique reprise d’un concept album qui se conclut en explosion intimiste avec le sublime Rock & Roll Suicide », qui sera d’ailleurs la conclusion du dernier concert de la tournĂ©e, filmĂ© par le fameux documentariste D. A. Pennebaker. La guitare est l’instrument phare de ce disque presque parfait, avec Mick Ronson en hĂ©ros de la six-cordes. À la tĂ©lĂ© anglaise, c’est Starman » que l’on entendra, dans l’historique Ă©mission de la BBC Top Of The Pops. La suite sera d’une autre facture
 Rewind album numĂ©ro 2, 1975, Bowie s’envole pour Philadelphie. Il veut se rĂ©inventer une nouvelle fois pour son neuviĂšme album, et pour ce faire va enregistrer la majeure partie de Young Americans » au studio Sigma Sound, le temple de cette Philly Soul qui donna naissance au disco. Au sein du gang de smooth criminals qui va venir en studio donner corps au son de cet album, Andy Newmark le batteur de Sly Stone, Willy Weeks le bassiste funky, Carlos Alomar le guitariste de James Brown et un jeune choriste qui compte bien faire carriĂšre en solo dans les annĂ©es Ă  venir, Luther Vandross. Le nouveau personnage incarnĂ© par David est un dandy dĂ©bonnaire venu chanter cette plastic soul » incarnĂ©e dans des titres aussi fascinants que Fascination », Young Americans » et Fame ». Ce dernier morceau bĂ©nĂ©ficie de l’apport de John Lennon, le Beatles venu en studio et qui a coĂ©crit Across The Universe », dont la version de Bowie tient la dragĂ©e haute Ă  la version originale. Anecdote amusante L’instrumental de Fame » est le clone de celui de Hot I Need To Be Loved, Loved, Loved », un titre signĂ© James Brown sorti au mĂȘme moment. Le point commun des deux morceaux ? Le guitariste Carlos Alomar. L’annĂ©e suivant l’escapade noire amĂ©ricaine, c’est l’émergence du Thin White Duke, throwing darts in lovers’ eyes », le fin Duc blanc qui jette des flĂ©chettes dans les yeux des amants, un alien qui se gave de cocaĂŻne et se confond avec le personnage du film qu’il tourne avec Nicolas Roeg, L’Homme Qui Venait D’Ailleurs », dont une photo de tournage illustre la couverture. Station To Station » est un disque envoĂ»tant, Ă©tonnant, dont on a peine Ă  croire qu’il ait laissĂ© si peu de souvenirs Ă  son auteur, qui selon la lĂ©gende se nourrissait Ă  l’époque uniquement de poivrons et de lait, et aurait complĂštement effacĂ© de sa mĂ©moire le souvenir de ce Lost Weekend » devenu annĂ©e perdue. It’s not the side effect of the cocaine, I’m thinking that it must be love » Ce n’est pas un effet secondaire de la cocaĂŻne, je crois qu’il s’agit de l’amour chante David dans la longue suite de dix minutes qui donne son titre Ă  l’album. La reprise enchantĂ©e de Wild Is The Wind », créé par Johnny Mathis et repris par Nina Simone, est un des hauts faits de ce disque bref 6 morceaux mais qui annonce dĂ©jĂ  le virage Ă©lectronique pleinement assumĂ© l’annĂ©e suivante avec Low », premier album de la mythique trilogie berlinoise ». Quand Low » sort en 1977, c’est l’annĂ©e punk, et les jeunes hĂ©ros de cette nouvelle incarnation du rock veulent faire Tabula Rasa du passĂ©. Mais David Bowie propose une alternative Ă©tonnante, un disque bicĂ©phale constituĂ© d’une face A avec des chansons parfois Ă©trangement construites, comme le trĂšs audacieux Sound And Vision » oĂč la voix du chanteur n’apparait qu’aprĂšs 1 minute 45. Brian Eno est le pygmalion de David, qu’il pousse vers des rivages nouveaux, notamment cette ambient music » qu’il a conceptualisĂ© et qui occupe toute la face B, quasi exclusivement instrumentale Ă  l’exception de Warszawa », oĂč Bowie chantonne une Ă©trange mĂ©lopĂ©e en une langue extra-terrestre. Le choc est si rude pour la maison de disques qu’elle tente de bloquer la sortie de l’album. Bowie ayant par contrat le dernier mot, Low » sort tel qu’il l’avait conçu et confirme le statut avant-gardiste de son auteur. Anecdote amusante Peu aprĂšs la sortie de Low », Nick Lowe, musicien et producteur notamment d’Elvis Costello, sort un EP intitulé  Bowi ». Avec Heroes », cinquiĂšme sĂ©lection de ce Rewind bowiesque, on est dans l’ñge d’or, et c’est le seul LP de la trilogie qui soit rĂ©ellement enregistrĂ© Ă  Berlin, dans les studios Hansa, by the wall », 38 Köthener Strasse, lĂ  oĂč furent enregistrĂ©s des albums de Tangerine Dream, Iggy Pop, DĂ©pĂȘche Mode
 et Boney M. La chanson donnant son titre Ă  l’album est d’un romantisme Ă©chevelĂ©, brouillĂ© par une production extrĂȘmement audacieuse qui mĂ©lange guitares trafiquĂ©es, programmations de synthĂ©s et rythmique puissante. BĂąti sur la mĂȘme dichotomie que Low », ce disque propose lui aussi une face B instrumentale, avec quand mĂȘme en coda The Secret Life Of Arabia », chantĂ© par David et boostĂ© par des handclaps irrĂ©sistibles. La photo de couverture en noir & blanc est signĂ©e du Japonais Sukita, et elle sera 36 ans plus tard la base du visuel de l’antĂ©pĂ©nultiĂšme album The Next Day », l’album de la rĂ©surrection discographique aprĂšs dix ans de silence, trois ans avant le testament noir, Blackstar ». ChantĂ© en anglais, en français et en allemand, Heroes », HĂ©ros » comme Helden » font partie de ces chansons qui ont marquĂ© leur Ă©poque. Comme la majoritĂ© des Ɠuvres de David Bowie, diront les fans. Ils n’ont pas tort Cinq ans aprĂšs sa mort, Bowie reste un des plus grands artistes de la pop, et sa magnificence ne se limite pas aux cinq albums ici choisis. Pour ceux qui ne connaissent pas ou mal ce gĂ©nie, il est toujours temps de redĂ©couvrir Bowie. Olivier Cachin
Danscette fiÚvre à la fois jubilatoire et créatrice, Bowie va coécrire et coproduire la matiÚre de quatre disques remarquables sous son nom
Le photographe et ami de Bowie expose pour la premiĂšre fois en France, Ă  Toulouse, une quarantaine de clichĂ©s de la star disparue, certains connus, d'autres moins. Le tout dans un lieu au passĂ© industriel, reconverti en galerie gĂ©ante. Visite guidĂ©e avec l'Ɠil anglais et dĂ©jantĂ© de l'artiste. Mick me voit comme je me vois... » GravĂ©e sur les cimaises de l'exposition intitulĂ©e Life on Mars en rĂ©fĂ©rence au bijou sorti de l'imaginaire de David Bowie, la phrase rĂ©sonne comme un message posthume. Mick Rock a rencontrĂ© Bowie au dĂ©but de l'annĂ©e 1970, et pendant quarante ans, il n'a cessĂ© de le photographier sous tous les angles et dans toutes les situations. A 70 ans, celui qui vit dĂ©sormais Ă  New York, propose pour la premiĂšre fois en France une sĂ©lection de quarante images retraçant cette aventure et cette amitiĂ©. A l'origine prĂ©vue Ă  Barcelone avec le galeriste Philippe DelĂ©cluse, commissaire de l'expo, l'Ă©vĂ©nement avait Ă©tĂ© reportĂ© suite Ă  la disparition du chanteur. C'est grĂące Ă  une rencontre fortuite en fin d'Ă©tĂ© avec l'entrepreneur toulousain Patrick Thaunay, et sa sociĂ©tĂ© Autantyk, que le projet rebondit aujourd'hui au beau milieu d'une halle de 3 500 m2, ancienne chaudronnerie en friche, aujourd'hui adossĂ©e au plus grand fab lab de France et Ă  un espace de co-working, Les Imaginations fertiles. Les deux hommes recontactent Mick Rock, qui se rĂ©jouit d'exposer en France pour la premiĂšre fois, et en trois mois, se lancent dans l'aventure. Cocon bleu et rouge C'est vraiment la premiĂšre image que j'ai prise de David. En tous cas, la plus publiable et rĂ©ussie... C'Ă©tait le 17 mars 1972 Ă  l'hĂŽtel de ville de Birmingham en Angleterre, avant un concert. Nous venions juste de nous rencontrer, Ă  cette Ă©poque un copain m'avait fait passer l'album Hunky Dory et j'avais totalement flashĂ©, notamment sur la chanson Life on Mars. David m'a d'ailleurs dit plus tard que ce morceau Ă©tait une Ă©nigme Il m'est venu comme un dĂ©licieux dessert sur mon assiette, d'un seul coup, lyriquement parlant ». C'est d'ailleurs moi qui ai rĂ©alisĂ© le clip, en toute simplicitĂ©, nous n'Ă©tions que tous les deux dans un petit studio. Le mois dernier, nous avons publiĂ© un remix les images originales du clip ont Ă©tĂ© Ă©galement retravaillĂ©es, ndlr, pour moi c'est un pur joyau. On a rapidement sympathisĂ© Ă  cette Ă©poque, je le trouvais rĂ©volutionnaire culturellement, doux, extrĂȘmement gentil et attentionnĂ©. Cette photo est forte, car c'est la premiĂšre d'une trĂšs longue amitiĂ© et complicitĂ©. Elle est aussi trĂšs rare, car en 1972 personne ne connaissait Bowie, il y avait Ă  peine 300 ou 400 personnes dans les concerts. Elle marque le dĂ©but d'une longue route commune, artistique et amicale ». La grande Ă©poque et aventure du personnage et des tournĂ©es Ziggy Stardust. LĂ , c'est en Ecosse, Ă  Aberdeen en 1973. David se faisait souvent maquiller par un français, Pierre Laroche, mais en tournĂ©e il se grimait lui-mĂȘme, trĂšs rapidement, trĂšs efficacement. On retrouve tous les ingrĂ©dients » habituels ce troisiĂšme Ɠ sur le front, les cheveux toujours rouges, une dizaine de pots de couleurs. Et puis aussi le paquet de clopes, et les bananes, Ă©trangement souvent prĂ©sentes. On raconte pas mal de conneries sur ces bananes, que les chanteurs se dĂ©fonçaient avec comme Ă©voquĂ© dans la chanson de Donovan Mellow Yellow... David faisait parfois deux concerts par jour pour Ziggy ; forcĂ©ment, au bout d'un certain temps, il s'est totalement identifiĂ© au personnage inventĂ©, y perdant presque sa personnalitĂ©. David, en tournĂ©e, c'Ă©tait Ziggy, et inversement. Il s'est rendu compte plus tard qu'il lui fallait rompre avec ce personnage. Pour ma part, sur cette tournĂ©e, je pense avoir fait plus de 5 000 photos, on se marrait vraiment et sa lĂ©gende se construsiait peu Ă  peu... » Eh oui, toujours des bananes... David adorait cette photo, elle fait d'ailleurs la converture de Changed, le coffret sorti 18 mois avant sa disparition. C'Ă©tait chez lui, Ă  Haddon Hall dans la pĂ©riphĂ©rie de Londres, en mars 1972. Je pense que cette sĂ©ance lui a fait dire la phrase Mick me voit comme je me vois... », un grand honneur pour moi. En parlant de bananes, il y en a une prĂ©sente sur l'arriĂšre de la pochette de l'album Transformer de Lou Reed, que j'ai rĂ©alisĂ©. Elle se trouve bien placĂ©e dans le pantalon d'un type, style mannequin musclĂ©. Les bananes, ça se met partout... On a fait une trĂšs longue sĂ©ance dont les photos sont prĂ©sentes dans l'expo, avec plusieurs tenues et maquiillages. Pour l'anecdote, je crois que David avait environ 75 tenues diffĂ©rentes pour la tournĂ©e Ziggy. » Voici donc le terrible trio, ou la Sainte TrinitĂ© de l'enfer comme je les appelais ! David, Iggy Pop et Lou Reed en 1972, Ă  l'hĂŽtel Dorchester de Londres. Ils Ă©taient vraiment potes, avec Iggy surtout, ils ont fait plusieurs albums ensemble. Quand Iggy s'est fait enfermer dans un asile en 1976 Ă  Los Angeles, David allait le voir, le rĂ©confortait. Plus tard, au dĂ©but des annĂ©es 90, ils se sont brouillĂ©s, pour une chanson je crois, juste une phrase ou un truc dans le genre. Je crois qu'ils se sont revus ensuite, mais moi, avec mes problĂšmes de dope et de santĂ©, je les voyais beaucoup moins depuis les annĂ©es 2000. Avec Lou, ils ont produit ensemble Transformer et il arrivait qu'ils montent sur scĂšne ensemble – en Angleterre c'est arrivĂ©, aux Etats-Unis je ne suis pas sĂ»r. » Ça, c'est un grand moment. La fĂȘte aprĂšs le dernier concert de la tournĂ©e Ziggy, le 4 juillet 1973 au CafĂ© Royal Ă  Londres. Il Ă©tait environ quatre heures du matin et Mick Jagger Ă©tait de la partie, tout comme Lou Reed, une fois de plus. Je m'en souviens bien car contrairement Ă  ce que l'on pense, David Ă©tait sĂ©rieux en tournĂ©e, trĂšs pro et assez sage, en fait. Mais lorsqu'il organisait de grosses soirĂ©es comme celle-ci, tout le monde se lĂąchait... Il y a d'ailleurs une autre photo dans l'expo oĂč l'on voit David et Lou approcher leurs bouches trĂšs, trĂšs prĂšs... » Une de mes derniĂšres sĂ©ances, en 2002 Ă  New York, et une sĂ©rie qui n'avait jamais Ă©tĂ© publiĂ©e avant la sortie du livre Ă  tirage limitĂ© Moonage Daydream la mĂȘme annĂ©e. Quand j'ai subi un quadruple pontage en 1996 aprĂšs vingt ans d'addiction Ă  la cocaĂŻne et au tabac, David avait dĂ©jĂ  cosignĂ© des tirages pour que je puisse payer mes Ă©normes dettes. A partir de 2004, on n'a plus fait de sĂ©ances. David verrouillait tout, ses droits Ă  l'image notamment, ce qui a fait sa patte d'artiste gestionnaire. Pour moi, David restera unique, intemporel, il laissera Ă  jamais son empreinte gravĂ©e dans la culture populaire. » A voir Exposition Life on Mars », du 2 dĂ©cembre au 15 janvier au Multiple, 27 bis, allĂ©e Maurice Sarraut, tous les jours sauf le lundi, de 10 h Ă  19 h. EntrĂ©e 7 euros, 4 euros pour Ă©tudiants et chĂŽmeurs. annĂ©es 70 Photo Hommages Ă  David Bowie David Bowie Mick Rock Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme
Sonidylle avec la photographe Esther Friedman. Esther Friedman a Ă©tĂ© la petite amie d'Iggy Pop pendant sept ans, de 1976 Ă  1982. Les tourtereaux s'Ă©taient rencontrĂ©s alors que l'Iguane vivait Ă  Berlin-Ouest avec son roommate, David Bowie, Ă  l'Ă©poque oĂč les deux rock stars Ă©taient venues se rĂ©fugier lĂ  pour tenter de se refaire une santĂ© aprĂšs une pĂ©riode
By in Conseils & Astuces Le clichĂ© original, pris lors de la cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards en 1975 par Ron Gallela, montre bien David Bowie, John Lennon et Yoko Ono, mais sĂ©parĂ©s par Paul Simon et Art Garfunkel. La diffĂ©rence entre les deux photos a Ă©tĂ© relevĂ©e par le journaliste du Guardian Matthew Wells. Contents1 Qui a Ă©tĂ© retirĂ© de la photo de David Bowie?2 Quelle est la date de la photo originale d’Iggy Pop?3 Pourquoi Yoko Ono est-elle sĂ©parĂ©e de David Bowie?4 Quels sont les hommages unanimes Ă  l’Ɠuvre de David Bowie?5 Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de l’épreuve ?6 Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ?7 Quel duo d’artiste sĂ©pare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ?8 Comment savoir oĂč a Ă©tĂ© prise une photo tĂ©lĂ©charger ?9 Qui sont les 2 artistes dans la photo ?10 Comment voir la localisation d’une photo ? Qui a Ă©tĂ© retirĂ© de la photo de David Bowie? Deux personnes ont Ă©tĂ© retirĂ©es de la photo, et non des moindres, puisqu’il s’agit de Paul Simon et d’Art Garfunkel. Quelle est la photo originale de David Bowie et Iggy Pop? Quelle est la date de la photo originale d’Iggy Pop? La photo originale d’Iggy Pop date de 1969 soit presque 10 ans avant que celle de Bowie ne soit prise. Quel duo d’artistes sĂ©parait Yoko Ono de David Bowie dans la photo original? Pourquoi Yoko Ono est-elle sĂ©parĂ©e de David Bowie? RON GALELLA / WIREIMAGE. Mais dans la version d’origine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas Ă  proximitĂ© immĂ©diate de David Bowie ils sont sĂ©parĂ©s par Art Garfunkel et Paul Simon – du groupe du mĂȘme nom, mĂȘme si Ă  cette Ă©poque ils ne s’entendaient dĂ©jĂ  plus. La photo publiĂ©e par Yoko Ono a donc Ă©tĂ© trafiquĂ©e Ă  l’aide d’un logiciel de Quels sont les hommages unanimes Ă  l’Ɠuvre de David Bowie? Au milieu des hommages unanimes Ă  l’Ɠuvre de David Bowie, mort dimanche 10 janvier,. Yoko Ono a, sur son compte Twitter, publiĂ© une photo la montrant avec son mari John Lennon et David Bowie accompagnĂ© d’un court texte John et moi avions peu d’amis, nous avions le sentiment que David Ă©tait presque de la famille. Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de l’épreuve ? Le clichĂ© date du 1er mars 1975 lors de la cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards, rappelle le Monde. ProblĂšme sur la photo originale, Yoko Ono et David Bowie sont sĂ©parĂ©s par les chanteurs Art Garfunkel et Paul Simon. Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ? En 1977, David Bowie accompagne Iggy Pop au Japon pour la promo de son premier album solo, The Idiot. Aucun des deux artistes n’a prĂ©vu de concert, ils contactent Sukita pour lui proposer une sĂ©ance photo improvisĂ©e. Quel duo d’artiste sĂ©pare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ? Mais dans la version d’origine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas Ă  proximitĂ© immĂ©diate de David Bowie ils sont sĂ©parĂ©s par Art Garfunkel et Paul Simon – du groupe du mĂȘme nom, mĂȘme si Ă  cette Ă©poque ils ne s’entendaient dĂ©jĂ  plus. Pour trouver les donnĂ©es exif d’une image, cliquez avec le bouton droit de la souris sur la photo et sĂ©lectionnez propriĂ©tĂ©s » ou informations ». Si les coordonnĂ©es GPS apparaissent, il suffit de les taper dans Google Maps pour trouver le lieu. Qui sont les 2 artistes dans la photo ? David bowie et Iggy pop qui sont les 2 artistes dans la photo originale. Prenez vos photos et allez dans la galerie. Cliquez sur la photo de votre choix, ouvrez les paramĂštres reprĂ©sentĂ©s par les trois points puis cliquez sur DĂ©tails ». DiffĂ©rentes informations apparaissent tels que le titre, la date, la taille de la photo, mais aussi le lieu oĂč elle a Ă©tĂ© prise.
Cetalbum inĂ©dit est composĂ© de 14 versions remasterisĂ©es des premiers morceaux de Bowie. Le projet avait leakĂ© sur Internet en 2011, alors qu’aucune sortie n’était prĂ©vue.

David Bowie est mort Ă  69 ans © SIPA 11/01/2016 Ă  0916, Mis Ă  jour le 11/01/2016 Ă  1146 De nombreuses personnalitĂ©s du monde du spectacle et de la politique ont rĂ©agi ce lundi matin Ă  la mort de David Bowie, qui a succombĂ© Ă  un cancer Ă  69 ans. Tous s’accordent Ă  dire que David Bowie Ă©tait une inspiration. Lundi matin, de nombreux artistes et hommes politiques ont rĂ©agi Ă  l’annonce du dĂ©cĂšs Ă  69 ans du chanteur lĂ©gendaire . Le rappeur Kanye West a rendu hommage Ă  l’une de ses plus grandes inspirations, sans crainte, crĂ©ative, qui nous a offert la magie». J’ai perdu un hĂ©ros, RIP David Bowie», a pour sa part Ă©crit Ricky Gervais. Les gens me demandent toujours avec quel acteur je veux jouer, et je rĂ©ponds toujours David Bowie. Triste de ne jamais avoir cette chance», a Ă©crit Joe Manganiello. Mark Ruffalo a lui tweetĂ© RIP, pĂšre de nous, les gens bizarres. Triste, triste journĂ©e». Pour Josh Groban, il n’avait pas l’air d’ĂȘtre de cette terre. Maintenant, il l’a quittĂ©e. Il a dĂ©fiĂ© les rĂšgles, les genres, et nos esprits». J’ai presque fondu en larmes en apprenant cette soudaine nouvelle», a expliquĂ© Billy Idol. RIP David. J’aimais ta musique. Je t’aimais toi. Un des plus grands artistes Ă  avoir vĂ©cu», selon Russell Crowe. This is Major Tom to Ground Control I'm stepping through the door And I'm floating in a most peculiar way jesseWilliams. iJesseWilliams 11 Janvier 2016 Rest in peace David Bowie. — oliviamunn oliviamunn 11 Janvier 2016 David Bowie has been my musical north star my entire life. This hurts even more for people close to me. He will NEVER be surpassed, never.— Kat Dennings OfficialKat 11 Janvier 2016 A voir Ses looks les plus extravagants A Ă©couter ses meilleurs albums La suite aprĂšs cette publicitĂ© En France aussi, les hommages sont unanimes. Nikos a Ă©crit Triste nouvelle ce matin avec la disparition de DavidBowie "Never let you down ..." RIPDavidBowie underpressure un chef d'Ɠuvre». Bowie Ă©tait vraiment un personnage crucial, un grand crĂ©ateur pop du siĂšcle», a dĂ©clarĂ© Philippe ManƓuvre sur Europe 1. Il a ajoutĂ© David Bowie va manquer Ă  la planĂšte rock, son ombre va planer». DĂ©licieux, Ă©lĂ©gant, humble, raffinĂ©, cultivĂ©, pro avec une dose d'humour british, voilĂ  ce qu'il me reste de cette heure avec Bowie», s’est souvenu l’animateur Florian Gazan qui avait interviewĂ© la star sur Twitter. La rock star britannique Iggy Pop a rendu hommage lundi Ă  son complice David Bowie en assurant sur twitter que leur amitiĂ© Ă©tait "la lumiĂšre" de sa vie. "L'amitiĂ© de David Ă©tait la lumiĂšre de ma vie. Je n'ai jamais rencontrĂ© quelqu'un d'aussi brillant. Il Ă©tait le meilleur", ajoute le chanteur de 67 ans, qui a collaborĂ© avec lui pendant sa pĂ©riode berlinoise et notamment sur la chanson China Girl La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le producteur de longue date de David Bowie a expliquĂ© que son dernier album Ă©tait un cadeau Ă  ses fans "Un artiste hors norme aux multiples visages"Les politiques ont Ă©galement rapidement rĂ©agi Ă  cette annonce, Ă  commencer par le Premier ministre britannique, David Cameron. J’ai grandi en Ă©coutant et en regardant ce gĂ©nie de la pop, David Bowie. C’était un maĂźtre dans la rĂ©-invention, qui faisait toujours tout de la bonne maniĂšre. Une immense perte», a-t-il tweetĂ©. David Bowie un artiste hors norme aux multiples visages qui aura rĂ©volutionnĂ© la musique. Un hĂ©ros du rock qui nous fait toujours vibrer», a Ă©crit Manuel Valls. La ministre de la Culture, a dĂ©clarĂ© sur iTĂ©lĂ© Toute ma gĂ©nĂ©ration, mais aussi celle d'avant, celle d'aprĂšs, se sentent un peu orphelines probablement. Je rĂ©alise assez mal pour l'instant [...] C'Ă©tait une icĂŽne comme il en reste peu».

DavidBowie et Iggy Pop sont aujourd'hui rĂ©unis dans une mĂȘme coffret de 7 CD. David Bowie aux claviers pour Iggy Pop sur scĂšne ? C'est une des facettes de leur fascinante collaboration, remise
Le 13 octobre, Arthur 3 - La Guerre des mondes de Luc Besson, dernier Ă©pisode de la trilogie qui a fait l'objet d'une belle avant-premiĂšre, dĂ©barquera sur les Ă©crans, mais il n'y aura pas que le film Ă  voir. Le rĂ©alisateur propose Ă©galement un album bien particulier tous les plus grands classiques du disco rĂ©interprĂ©tĂ©s par la troupe des fameux personnages du film, les Minimoys. Ce n'est pas la premiĂšre fois qu'ils revisitent des tubes. DeuxiĂšme volet des aventures discographiques des personnages de Luc Besson. En novembre 2009, le Minimoys Band avait dĂ©jĂ  fait des Ă©clats en reprenant, entre autres, Toi+Moi de GrĂ©goire ou Ça m'Ă©nerve de Helmut Fritz. Cette fois, la tracklist nous plonge dans les annĂ©es disco Ces soirĂ©es-lĂ , We Are Family, Rapper's Delight, Tchiki Boum, Daddy Cool, Dancing Queen, And The Beat Goes On, Partenaire Particulier, Spacer et Last Night A Dj Saved My Life. Le disque possĂšde Ă©galement un bonus de taille une reprise de Rebel Rebel de David Bowie chantĂ©e par le monstre Darkos, dont la voix n'est autre que celle d'Iggy Pop ! Cliquez ici pour voir le clip et cliquez lĂ  pour voir le making-of avec la collaboration du groupe Dionysos. Le Minimoys Band est dĂ©jĂ  disponible en CD et MP3.
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Les DĂ©codeurs Dans le flot des hommages Ă  David Bowie, mort le 10 janvier, la veuve de John Lennon a apportĂ© sa contribution, en publiant une image grossiĂšrement retouchĂ©e. Au milieu des hommages unanimes Ă  l’Ɠuvre de David Bowie, mort dimanche 10 janvier,. Yoko Ono a, sur son compte Twitter, publiĂ© une photo la montrant avec son mari John Lennon et David Bowie accompagnĂ© d’un court texte John et moi avions peu d’amis, nous avions le sentiment que David Ă©tait presque de la famille. Nous garderons de doux souvenirs pour toujours. » SignalĂ©e par les internautes, la photo originale » n’a pas Ă©tĂ© trafiquĂ©e par Yoko Ono, elle Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sente sur le site officiel de David Bowie depuis 2010. Lire aussi Mort de David Bowie le monde salue un gĂ©nie crĂ©ateur Ce clichĂ© a Ă©tĂ© pris le 1er mars 1975 Ă  la 17e cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards par le photographe Ron Galella, aprĂšs que Paul Simon et John Lennon ont remis Ă  Art Garfunkel une rĂ©compense destinĂ©e Ă  John Farrar et Olivia Newton-John absents lors de la cĂ©rĂ©monie, pour la chanson I Honestly Love You. Mais dans la version d’origine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas Ă  proximitĂ© immĂ©diate de David Bowie ils sont sĂ©parĂ©s par Art Garfunkel et Paul Simon – du groupe du mĂȘme nom, mĂȘme si Ă  cette Ă©poque ils ne s’entendaient dĂ©jĂ  plus. La photo publiĂ©e par Yoko Ono a donc Ă©tĂ© trafiquĂ©e Ă  l’aide d’un logiciel de retouche d’image – on aperçoit encore un morceau du bras de Paul Simon – pour rapprocher artificiellement David Bowie du couple Ono-Lennon , et accentuer ainsi l’impression de proximitĂ© entre ces stars des annĂ©es 1970. EDIT Ă  15 h 30 nous avions vu dans un premier temps que la photo Ă©tait trafiquĂ©e, ce sont des lecteurs qui nous ont signalĂ© que le montage, plus ancien, datait de 2010 et venait du site de David Bowie. Nous avons modifiĂ© l’article dans ce sens dĂšs 13 heures, le mardi 12 janvier. Pierre Breteau Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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DavidBowie, la guerre froide et Iggy Pop "The next day" est une réussite. Il faut probablement l'écouter plusieurs fois pour en déceler toutes
AccueilArtsIl a immortalisĂ© les vies de David Bowie, Iggy Pop, Blondie, Daft Punk, Queen, Snoop Dogg ou encore Lou photographe britannique Mick Rock, connu pour avoir immortalisĂ© nombre de lĂ©gendes et surnommĂ© “le photographe des annĂ©es 1970”, est mort, selon une annonce publiĂ©e sur son compte Twitter. “C’est avec le cƓur lourd que nous annonçons que notre bien-aimĂ© renĂ©gat psychĂ©dĂ©lique Mick Rock a fait le voyage jungien vers l’autre cĂŽtĂ©â€, indique cette dĂ©claration, en rĂ©fĂ©rence au psychanalyste Carl Jung.“Ceux qui ont eu le plaisir de vivre dans son orbite savent que Mick Ă©tait bien plus que l’homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 1970â€Č”, son surnom, selon la mĂȘme source. “C’était un poĂšte de la photographie, une vĂ©ritable force de la nature qui passait ses journĂ©es Ă  faire exactement ce qu’il aimait, toujours Ă  sa façon dĂ©licieusement outrageuse.” Les circonstances de la mort du photographe, qui Ă©tait nĂ© Ă  Londres en 1948, n’ont pas Ă©tĂ© du twitt...Photographe emblĂ©matique de la scĂšne rock, Mick Rock, auteur de cĂ©lĂšbres portraits de Lou Reed, Iggy Pop, les Sex Pistols ou Blondie, s’est fait connaĂźtre au dĂ©but des annĂ©es 1970 avec les tout premiers portraits de David Bowie. Pendant prĂšs de deux ans, il avait Ă©tĂ© le photographe officiel du chanteur britannique, pour qui il avait rĂ©alisĂ© les pochettes de disques, les affiches ou encore les vidĂ©os de “Life on Mars” et “Space Oddity”.Mick Rock s’était fait aussi le chroniqueur de l’existence du flamboyant et dĂ©cadent Ziggy Stardust, alter ego “glam” de David Bowie entre 1972 et 1973, qui avait croisĂ© la route de Lou Reed, Iggy Pop, Roxy Music ou Marianne Faithfull. On lui doit de nombreuses pochettes d’albums, dont celle, trĂšs connue, de l’album Queen II du lĂ©gendaire groupe la variĂ©tĂ© d’artistes qu’il avait immortalisĂ©e Ă©tait bien plus large, avec notamment Snoop Dogg, Daft Punk ou Ozzy Osbourne. “Ce n’est qu’un au revoir mon ami et camarade Mick Rock. Le poĂšte visionnaire”, a tweetĂ© Johnny Marr, guitariste du groupe anglais The Smiths, avec une photo de lui se faisant tirer le portrait par le en langues mĂ©diĂ©vales et modernes de la prestigieuse universitĂ© de Cambridge, Mick Rock avait dĂ©veloppĂ© un intĂ©rĂȘt pour la photographie durant ses Ă©tudes, prenant des clichĂ©s de la scĂšne rock arts avec AFPÀ voir aussi sur Konbini
Surles traces de Bowie. Avec l’ambition de pousser Iggy Pop vers de nouveaux territoires, un peu comme l’avait fait David Bowie en ­produisant les deux premiers albums solo de Iggy Pop, The En 1971, au backstage d'un lĂ©gendaire club new-yorkais... David Bowie et Iggy Pop Ă  Berlin, parcourant les nightclubs allemands incognito, et rĂ©volutionnant ensemble la musique pop en plein Ă©picentre de la Guerre Froide. En 2016, il est toujours dur de faire plus cool que cette image, aujourd’hui bien ancrĂ©e dans les consciences. Berlin capitale de la nuit, bien davantage qu’une rĂ©alitĂ©, est un fantasme, une mythologie. Et ce mythe doit beaucoup Ă  David et Iggy. Bowie et Pop sont arrivĂ©s Ă  Berlin en 1976, s’installant au 155 de la Hauptstraße, Shoneberg. Mais ils se sont rencontrĂ©s bien plus tĂŽt, en 1971. A l’époque, Bowie n’a pas encore sorti Ziggy Stardust, l’album qui fera de lui une star planĂ©taire. Mais il est dĂ©jĂ  une figure pop cĂ©lĂšbre. Quant Ă  Iggy, il a sa propre notoriĂ©tĂ© Ă©galement, mais dans l’underground. Les Stooges sont confidentiels, mais ceux qui les connaissent le savent ce groupe est le plus fĂ©roce de la planĂšte, et Iggy le leader le plus tarĂ© et charismatique du monde occidental. En 1971, c’est bien Bowie qui est fan des Stooges et non l’inverse. Pop lui, n’a jamais Ă©coutĂ© l’Anglais. Mais il connaĂźt ce nom de David Bowie
 Iggy raconte pour Rolling Stone Je dormais dans le petit loft branchouille de l’agent Danny Fields Ă  New York. Il Ă©tait tard un soir, et Danny est parti au Max’s Kansas City l’une des boĂźtes rock les plus lĂ©gendaires de la Grosse Pomme, ndlr. Je ne voulais pas y aller. Je matais la tĂ©lĂ© – Mr Smith au SĂ©nat de Frank Capra, film culte encore une fois, ndlr. Danny m’a appelĂ© Il y a un gars ici. Tu te rappelles de lui ». C’était vrai, car David avait Ă©crit un truc pour le Melody Maker sur ses chansons favorites, et il a dit qu’il aimait les Stooges, ce que peu de personnes n’admettait Ă  l’époque. Danny a dit Tu dois vraiment te ramener ici ». David y Ă©tait avec son manager, Tony DeFries, et pleins d’autres gens autour de lui. Il m’avait l’air sĂ»r de lui et amical. J’ai compris qu’il avait quelques idĂ©es pour moi ». Deux ans plus tard, Bowie file effectivement un coup de main Ă  la production du troisiĂšme album des Stooges. Il a eu un gros impact sur Raw Power » confirme Iggy Pop. On avait fait quelques sessions Ă  l’Olympic Studios de Londres, et on a envoyĂ© les cassettes Ă  David. Il est revenu vers moi Vous pouvez faire mieux que ça ». Et donc on l’a fait. On a Ă©crit davantage et on est arrivĂ© Ă  un travail plus sophistiquĂ©. Si on allait ĂȘtre dans son Ă©curie, il voulait qu’on fasse du boulot de la plus haute qualitĂ© ». A la fin de la tournĂ©e de Raw Power, les Stooges se sĂ©parent. Iggy Pop tombe alors dans la dĂ©chĂ©ance et la dĂ©mence, jusqu’à se faire interner aprĂšs les multiples excĂšs des virĂ©es californiennes de lui et Bowie, Ă©poque Station To Station. La lumiĂšre, il la reverra grĂące Ă  Bowie, soignĂ© de la dĂ©cadence du LA des 70's, qui le tire du trou pour l’emmener avec lui Ă  Berlin. En sa compagnie, Iggy renaĂźt. Physiquement, mais aussi musicalement. Sous la tutelle de Bowie, il crĂ©e les deux meilleurs albums solo de sa carriĂšre The Idiot et Lust For Life. David Bowie est mon sauveur » admettra Iggy Pop dans un autre article de Rolling Stone. Heureusement qu’il a bougĂ© ses fesses du canapĂ© en une nuit new-yorkaise de 1971. Iggy Pop joue au Main Square Festival ce vendredi 1er juillet Ă  Arras 22h20, Grande ScĂšne. Et il reste des places ! C’est peut-ĂȘtre la derniĂšre tournĂ©e française d’Iggy qui a dĂ©clarĂ© penser Ă  la retraite, alors il ne faut plus le manquer. Billets dispos ici ! Par Kerill Mc Closkey TourĂ  tour, Iggy Pop et David Bowie miment la toile de Heckel. A l’origine, donc, il n’y a pas d’origine : cette couverture est une citation, un simulacre. "Heroes" mime "The Idiot" qui mime "Roquairol". Notons que Roquairol est d’abord un personnage de "Titan", roman de formation de l’écrivain allemand Jean Paul, teintĂ© d’esprit gothique, paru en 1800. Iggy Pop, the godfather of punk le parrain du punk, aprĂšs sa pĂ©riode Stooges, poursuit seul sa route et s’enfonce dans la drogue hĂ©roĂŻne. On est en 1976. Son vieil ami David Bowie est lui au sommet de sa gloire, accro Ă  la cocaĂŻne, voir proche de la folie. Ils partent alors pour l’Europe, et s’installent Ă  Berlin. Les deux artistes l’iguane et le camĂ©lĂ©on s’inspirent mutuellement, essaient de dĂ©crocher de leur dĂ©pendance. De cette collaboration naĂźtra les 2 premiers albums solo d’Iggy Pop The Idiot et Lust For Life. La pĂ©riode est faste. The Idiot sort en 1977, c’ est un succĂšs qui relance Iggy. Bowie sort de son cĂŽtĂ© l’album Low. Toujours en 1977, Lust For Life est prĂȘt, mais les 2 artistes vont se sĂ©parer Bowie prĂ©pare Heroes, et Iggy part en tournĂ©e. Lust For Life n’aura pas le succĂšs escomptĂ©, et Iggy Pop retrouvera ses vieux dĂ©mons. David Bowie, quant Ă  lui, deviendra selon ses propres dires un artiste acceptĂ©, qui commence Ă  attirer les gens qui achĂštent les albums de Phil Collins . En 1983, dans son album Let’s Dance, David Bowie reprend China girl, l’une des chansons de The Idiot co-Ă©crite avec Iggy. Ce titre deviendra l’un des plus grands succĂšs de la dĂ©cennie, et va assurer Ă  Iggy des royalties qui lui changeront la vie. VoilĂ  en tout cas 2 bons albums, que l’on peut trouver pour moins d’une dizaine d’euros chacun, ce qui donne un excellent rapport qualitĂ©/prix ! Navigation des articles Lectures, Ubuntu, Smartphone, CinĂ©ma, entre autres

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RichementillustrĂ© de photos rares Ă  inĂ©dites comprenant plusieurs clichĂ©s de la Fondation Duffy + un 45-Tours exclusif : enchanting David Bowie (Side A – David Bowie/Iggy Pop : Funtime (2:56) ; Sister Midnight (3:59). Side B – The Spiders from Mars: Ziggy Stardust (3:18) ; Moonage Daydream (5:31)).Dans cet ouvrage, les auteurs Ă©crivent un texte Ă  trois
Philippe Auliac ne passe pas une journĂ©e sans Ă©couter du David Bowie. Pour lui, le chanteur britannique est le dĂ©clencheur de sa carriĂšre David Bowie, mais aussi Lou Reed, Iggy Pop, Mick Jagger
 m'ont fabriquĂ© Ă  partir de leurs textes ». C'est en 1972 que Philippe Auliac, adolescent de 15 ans alors en vacances de NoĂ«l Ă  Saint-Bazile-La-Roche, dans la maison familiale prĂšs d'Argentat, va tomber dans la marmite du rock en Ă©coutant l'Ă©mission radiophonique Pop club de JosĂ© Artur. Il reste scotchĂ© en entendant Walk on the wild side de Lou Reed, School's Out d'Alice Cooper et Jean Genie de David Bowie. Une place d'observateur privilĂ©giĂ©e Le rock ne passant que trĂšs peu Ă  la tĂ©lĂ©vision Ă  cette Ă©poque, Philippe Auliac va chercher dans les revues spĂ©cialisĂ©es Ă  quoi ressemblent ses nouvelles idoles Quand j'ai dĂ©couvert une photo de Bowie en gros plan, je me suis dit que le photographe avait eu la chance de le rencontrer, de le voir de prĂšs c'est pour cette raison que j'ai dĂ©cidĂ© de faire de la photo ». Tout en se dirigeant vers une carriĂšre de conducteur de train, - son autre passion -, le jeune homme va commencer Ă  reproduire des photographies qu'il trouve dans les magazines de rock ou en harcelant les maisons de disques pour obtenir des clichĂ©s originaux. Ces derniĂšres finissent par l'employer pour rĂ©aliser des reproductions
 jusqu'Ă  une proposition mystĂ©rieuse qui l'amĂšne en mai 1976 sur le quai de la gare Victoria Ă  Londres. C'est lĂ  que j'ai vu arriver deux petits bonhommes Bowie et Iggy Pop », raconte Philippe Auliac qui voit pour la premiĂšre fois son idole qui vient de sortir Station to station, dans une gare, un lieu qui renvoit Ă  sa propre histoire. Un vrai signe du destin Je n'en revenais pas. On m'avait engagĂ© pour suivre leur tournĂ©e Ă  Londres ! » Sa premiĂšre photo de Bowie saluant ses fans est un scoop et Philippe Auliac est enrĂŽlĂ© pour toute la tournĂ©e europĂ©enne des deux rock stars Je suis passĂ© du virtuel Ă  la rĂ©alitĂ© et j'ai suivi pendant plus de deux ans Bowie Ă  Berlin, Naples, en France
 en concerts ou en studio ». Une place d'observateur privilĂ©giĂ©e qui lui permet de croiser la route d'autres rock stars, parmi les plus grandes, Dylan, Jagger, des ex-Beatles
 Quand Bowie rentre Ă  New-York, Philippe Auliac revient Ă  Paris avec un carnet d'adresses bien rempli Je deviens le paparazzi du rock ». Fin des annĂ©es 1980, il dĂ©couvre une camĂ©ra Betacam et commence Ă  tourner de petits films avec les rockers, puis des sujets pour la tĂ©lĂ©vision comme une sĂ©rie sur les trains pas comme les autres ». En 1995, il est choisi par Spielberg pour rĂ©aliser des interviews de rescapĂ©s de camps de concentration ; en 2012, il collabore avec Martin Scorsese
 Aujourd'hui, alors que les rock stars sont vieillissantes », Philippe Auliac a plus de temps pour lui et a dĂ©cidĂ© de s'investir en CorrĂšze. Pour des mĂ©tiers comme le mien, avec les nouveaux moyens de communication, ce n'est plus indispensable de rester Ă  Paris pour produire. Je cherchais un endroit au calme, pour travailler et me dĂ©connecter de Paris. J'ai choisi Tarnac car j'y ai rencontrĂ© des gens intĂ©ressants, qui ont envie d'une autre sociĂ©tĂ©. C'est un village intelligent, loin du clichĂ© de la ruralitĂ© ». CrĂ©er des Ă©vĂ©nements Le photographe des rock stars veut utiliser ses expĂ©riences et ses connaissances en CorrĂšze On doit ramener les compĂ©tences dans les campagnes ; tout ne doit pas se passer Ă  Paris ! » DerniĂšrement, il a ainsi usĂ© de ses liens privilĂ©giĂ©s avec Bowie pour crĂ©er une exclusivitĂ© pour Bram FM avec la diffusion de six titres du nouvel album du chanteur The Next Day. Dans le mĂȘme esprit, Philippe Auliac espĂšre crĂ©er des Ă©vĂ©nements en CorrĂšze, amener des artistes, notamment avec le Festival de musiques actuelles de SĂ©diĂšres
 En attendant, il finalise deux travaux collectifs deux livres, un sur les Rolling Stones
 et un autre sur David Bowie. Christine Moutte

Surfantsur la sortie de ce nouvel album d’Iggy Pop et la mort de David Bowie, le label Chrome Dreams va ressortir en CD le bootleg Mantra Studios Radio Broadcast Chicago 1977 le 11 mars 2016. Il s’agit d’un live d’Iggy Pop sur lequel David Bowie fait les chƓurs et joue de plusieurs instruments. Rien d’inĂ©dit dans cette réédition

Au-delĂ  des classiques “Five Years”, “Starman”, ou encore “Life on Mars”, l’album Ziggy Stardust, paru il y a cinquante ans, a permis Ă  David Bowie de dĂ©coller en se crĂ©ant un double, jalon dĂ©cisif de sa personnalitĂ© camĂ©lĂ©on.“Jusqu’ici, il Ă©choue dans tout ce qu’il entreprend depuis le dĂ©but de sa carriĂšre”, raconte Ă  l’AFP JĂ©rĂŽme Soligny, auteur de David Bowie Rainbowman, ouvrage rĂ©fĂ©rence paru en deux tomes Gallimard, objet de rééditions et de traductions internationales.“Space Oddity” sur l’album du mĂȘme nom, 1969 est son premier essai. InspirĂ© par 2001 L’OdyssĂ©e de l’espace de Stanley Kubrick, Bowie se met dans la peau d’un astronaute, dialoguant avec sa tour de contrĂŽle jusqu’à se perdre dans les profondeurs de l’espace. En 1972, voilĂ  que l’Anglais sort un disque au titre Ă  rallonge, The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars “L’Ascension et la Chute de Ziggy Stardust et les AraignĂ©es de Mars”, au parfum d’univers singulier qui, cette fois, ne passera pas morceau “Moonage Daydream” est une carte de visite cryptique de son double Ziggy Stardust “Je suis un alligator [
], je suis l’envahisseur de l’espace.” Toujours dans un univers liĂ© au cosmos, Bowie brouille un peu plus les cartes et suggĂšre sa bisexualitĂ© en lĂąchant dans la presse musicale qu’il est “gay”, alors qu’il vit avec femme et enfant. Le chanteur “frĂ©quente des lieux de nuit associĂ©s Ă  la culture gay, sans l’ĂȘtre fondamentalement lui-mĂȘme, il en aime l’imagerie”, prĂ©cise d’un homme “spĂ©cial”Jackpot. Les mĂ©dias s’intĂ©ressent Ă  lui, sans parvenir Ă  le cerner, entretenant son aura mystĂ©rieuse. À la tĂ©lĂ©, l’intervieweur est engoncĂ© dans un costume gris, lui paraĂźt cheveux teints en rouge avec une tenue Ă  paillettes. L’un est en noir et blanc, l’autre en couleurs. Bowie devient symbole de modernitĂ©, de monde d’ looks, plus iconiques et dĂ©calĂ©s les uns des autres, deviendront le symbole de cette nouvelle Ăšre. L’artiste s’impose mĂ©diatiquement en star alors qu’il ne l’est pas encore. Les premiers concerts estampillĂ©s “Ziggy” en banlieue de Londres ne rĂ©unissent alors que 150 personnes, dont un tiers d’invitĂ©s.“C’est une sorte de marketing avant l’heure, c’est sa plus belle crĂ©ature, qui lui a permis d’éclore, d’ĂȘtre autre chose qu’un secret bien gardĂ© d’une intelligentsia rock qui s’intĂ©resse Ă  lui depuis un an et demi”, analyse Soligny. Bowie s’ouvre les portes d’une tournĂ©e aux États-Unis. “Il rĂ©ussit Ă  imposer un personnage androgyne lĂ  oĂč Marc Bolan [leader de ndlr] a Ă©chouĂ©, c’est-Ă -dire aller jouer dans l’AmĂ©rique profonde, mĂȘme si, parfois, des gens furieux l’attendront Ă  la porte des loges”, Pop, Orange mĂ©caniqueComme le dit ce spĂ©cialiste, Bowie est “une Ă©ponge” et son Ziggy Stardust agglomĂšre plusieurs influences. Ziggy, c’est d’abord Iggy Pop. Bowie est fascinĂ© par le chanteur des Stooges, vu notamment sur une photo oĂč l’AmĂ©ricain marche littĂ©ralement sur le public en concert. Les deux musiciens deviendront proches. “Stardust” “PoussiĂšre d’étoile” vient du nom de scĂšne d’un chanteur country amĂ©ricain, The Legendary Stardust Cowboy, obnubilĂ© par le y a aussi Vince Taylor, rockeur anglais Ă  la carriĂšre chaotique, surtout connu en France. “Bowie le cĂŽtoie Ă  un moment, Taylor a l’impression qu’il va pouvoir sauver le rock, se prend pour un messie”, dĂ©taille Soligny. De quoi nourrir le personnage de Ziggy. Sur la pochette, Bowie pose façon voyou dans une rue avec des bottes rappelant celles portĂ©es par la bande de mauvais garçons du film Orange mĂ©canique de Stanley Kubrick. “Il a toujours rĂȘvĂ© d’ĂȘtre dans un gang, mais ce n’est jamais arrivĂ©, il Ă©tait super bien Ă©levĂ©â€, selon tous ces carburants, la machine est lancĂ©e. Il y aura ensuite Aladdin Sane, autre double pour l’album Ă©ponyme de 1973, et son cĂ©lĂšbre Ă©clair sur le visage. Mais Ziggy Stardust marque les esprits réédition en vinyle ce vendredi. Brian Molko, leader de Placebo, s’y rĂ©fĂšre. Et “Moonage Daydream” est devenu le titre d’un documentaire sur Bowie rĂ©alisĂ© par l’AmĂ©ricain Brett Morgen et prĂ©sentĂ© au dernier Festival de avec AFP
Répondre 3 on une question Aidez moi svp Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulé sur le web. Il s'agit en fait d'un photo-montage, leurs visages ayant été ajoutés. Qui sont les 2 artistes - réponse sur le e-connaissances.com
La mort de David BowiedossierMick Rock, Vernon Dewhurst, Brian Duffy 
 Sous l’objectif des plus grands, Bowie a fait de chacune de ses pochettes une Ɠuvre d’ de corps plus travaillĂ© et photographiĂ© que celui de David Bowie. L'image fait partie du systĂšme Bowie et contribue Ă  la flamboyance de la lĂ©gende. Il faut arriver Ă  capturer l'Ɠil, c'est la clĂ© ! Avant tout, tu sĂ©duis la rĂ©tine. AprĂšs tu subvertis les autres sens », disait Bowie Ă  Mick Rock, son ami photographe dans un article de Rolling Stone Magazine. Les annĂ©es 70 sont celles des expĂ©rimentations, et Bowie travaille avec ceux qui renouvellent le genre. DĂšs 1969, pour Space Oddity, Vernon Dewhurst immortalise la tĂȘte du chanteur qu'il mixe avec un fond inspirĂ© de Vasarely. En 1971, c'est la photographie noir et blanc de Brian Ward, avec un Bowie blond, qui est colorisĂ©e Ă  l'aĂ©rographe par Terry Pastor pour Hunky le phĂ©nomĂšne Bowie est nĂ© sous l'objectif de Mick Rock, surnommĂ© the man who shot the seventies» L'homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 70», photographe officiel de 1972 Ă  1973, au nom prĂ©destinĂ©. Ils n'ont pas 25 ans lorsqu'ils se rencontrent, et le photographe immortalise Ziggy Stardust, l'androgyne en bottes compensĂ©es et tignasse orange, en costume bleu pĂąle et ombre Ă  paupiĂšre assortie
 Il prendra aussi la cĂ©lĂšbre photo de Bowie, Iggy Pop paquet de Lucky entre les dents et Lou Reed, Ă  Londres en 1972, ainsi que celle du chanteur mimant une fellation accroupi aux pieds de Mick Ronson, son guitariste. Bowie dira de Mick Rock Il me voit de la mĂȘme façon dont je me vois.»En 1972, Brian Duffy Ă©lectrise le visage de la pop anglaise, avec une balafre en forme d'Ă©clair. Il fait partie d'un trio de photographes avec David Bailey et Terence Donovan qui rĂ©volutionne l'imagerie de la mode et de la pop. Pour l'album Aladdin Sane 1973, il shoote Bowie dans son studio avec un maquillage de Pierre Laroche en forme d'Ă©clair multicolore, fond blanc et flash puissant. La pochette rappelle Ziggy Stardust, en plus sophistiquĂ©e et commerciale. L'album passe en tĂȘte des ventes, et ce visage s'incruste dans la mĂ©moire collective. QualifiĂ©e de Mona Lisa du pop», cette image-icĂŽne a Ă©tĂ© choisie pour la couverture du catalogue de l'exposition itinĂ©rante Bowie Is» au Victoria & Albert Museum, en 2013 Ă  Londres. Brian Duffy le shootera aussi en combinaison de Pierrot pour Ashes to Ashes, en Londres, en 1972, David Bowie rencontre Masayoshi Sukita, un photographe japonais. Leur premiĂšre sĂ©ance photo a lieu trĂšs vite et les deux entament une collaboration qui durera quarante ans. On doit Ă  Masayoshi Sukita la pochette en noir et blanc de l'album Heroes de 1977 mais aussi les photographies de David Bowie en costume Yamamoto sur fond rouge. Toujours dans les annĂ©es 70, Terry O'Neill le photographie en studio avec un chien Ă©norme, furieux et excitĂ©. Bowie reste la suite, les images deviendront plus classiques, mĂȘme si ses photographes restent des personnalitĂ©s reconnues Steve Schapiro, Albert Sanchez, Jill Greenberg
. Mais impossible de garder une seule photo tant Bowie est nĂ© de ses multiples avatars. Insaisissable. Tout ce qu'il nous donne Ă  montrer est une sĂ©rie de tableaux de sa vision intĂ©rieure et de sa profonde intelligence», racontait encore Mick Rock Ă  Rolling Stone.
RĂ©sumĂ© Suicide d’un extra-terrestre et naissance d’un aristocrate glacial, sorti d’un film expressionniste allemand, en noir et blanc, mettant son Ăąme Ă  nu et se dĂ©chirant avec la plus troublante des impassibilitĂ©s tels sont les sujets de cet Ă©pisode consacrĂ© Ă  David Bowie cet Ă©tĂ© sur France Inter.

AccĂšs au contenu principalEn 1975, accompagnĂ© de l’acteur Dennis Hopper "Easy Rider" et habillĂ© en cosmonaute, David a rĂ©ussi Ă  glisser quelques sachets Ă  son ami en soum-soum. Le pire est qu’il Ă©tait dans cet hosto pour se sevrer... d’une addiction aux M12 1C’est le genre d’histoire qui façonne un mythe. Et qui 45 ans plus tard pose un regard sur une Ă©poque, des personnages devenus cultes et une certaine idĂ©e de la vie de rockstar. Mais en 1974, alors que les Stooges ont tout dĂ©vastĂ© sur leur chemin, et y ont laissĂ© leur santĂ© mentale et physique, Iggy est rĂ©ellement au plus bas la tise, la drogue, la vie dans la rue. C’est un punk, un vrai. Mais ça ne peut pas continuer ainsi. On lui conseille de se rendre dans un hĂŽpital psychiatrique situĂ© Ă  Los Angeles c’est ça ou la prison en gros. Il y reste un an avant de s’envoler, avec son ami David Bowie, pour Berlin. Bref, en 1975, Iggy Pop se soigne. Il doit aussi sĂ»rement sacrĂ©ment se tourner les pouces. Mais s’il fallait garder une histoire de cette sombre pĂ©riode, racontĂ©e dans le livre David Bowie The Golden Years Ă©crit par Roger Griffin, sorti en 2012, c’est bien celle-ci. David Bowie et l’acteur amĂ©ricain Dennis Hopper ont une idĂ©e de gĂ©nie. Ils vont s’habiller en cosmonautes, prendre quelques grammes de cocaĂŻne et filer au UCLA Neuropsychiatric Hospital pour en filer Ă  Iggy qui selon eux n’a pas dĂ» en sniffer beaucoup ces derniers mois. Nous sommes entrĂ©s dans l'hĂŽpital avec de la drogue pour lui Iggy. C'Ă©tait vraiment un hĂŽpital qui ne tolĂ©rait pas les substances illicites. Nous Ă©tions tous totalement fous. Il n’allait pas bien et c’est tout ce que nous savions. On s’est dit qu’il fallait qu’on lui apporte de la drogue car il n’en avait probablement pas eu depuis des jours ! », peut-on lire dans le livre. SĂ»rement pas la meilleure idĂ©e, mais ne jugez pas David trop vite. En 1979, Iggy pop a dĂ©clarĂ© ceci J'Ă©tais totalement dans la drogue et ma volontĂ© de m’en sortir en avait pris un coup. Mais j'avais encore le cerveau pour me rendre dans un hĂŽpital, et j'ai survĂ©cu avec la volontĂ© et beaucoup d'aide de David Bowie. J'ai survĂ©cu parce que je le voulais. » Les bons amis sont ceux prĂȘts Ă  tout pour vous. MĂȘme aux plus belles extravagances.

Danscet album, la chanson The Jean GĂ©nie dĂ©diĂ©e Ă  son ami Iggy Pop. David Bowie Ă©crivait et composait Ă©normĂ©ment, constamment. Amoureux de l'art, il dĂ©vorait le cinĂ©ma, théùtre, photo Les deux icĂŽnes du rock des 70’s et au-delĂ  seront au centre de ce projet indĂ©pendant qui suivra leur collaboration berlinoise. C’est au marchĂ© du film du festival de Berlin que le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© la sociĂ©tĂ© anglaise Altered Image et la boĂźte allemande Egoli Tossell Film ont dĂ©cidĂ© de s’associer sur LUST FOR LIFE, un film qui retracera la collaboration berlinoise de David Bowie et Iggy Pop, et s’intĂ©ressera notamment Ă  la confection des albums Low » de Bowie et Idiot » / Lust for Life » de Pop. LUST FOR LIFE ne sera pas un biopic traditionnel, car personne ne meurt Ă  la fin », dit le communiquĂ© de presse. Une certaine ironie qui fait plaisir Ă  voir, surtout dans le genre trĂšs poli du biopic. Les deux sociĂ©tĂ©s de production assurent que la ville de Berlin, alors encore sĂ©parĂ©e en deux par le mur, sera au centre du rĂ©cit. Rappelons que la ville et sa sĂ©paration entre ses quartiers est et ouest avaient inspirĂ© l’une des plus belles chansons de David Bowie, et l’une de ses plus connues Heroes », sur l’album Ă©ponyme. Ce qui, comme le rappelle Hollywood Reporter, est plutĂŽt d’actualitĂ© dans la mesure oĂč la nouvelle chanson de David Bowie, Where Are We Now ? », dĂ©voilĂ©e voilĂ  quelques semaines, explore le passĂ© berlinois du chanteur. LUST FOR LIFE a Ă©tĂ© Ă©crit par Robin French, scĂ©nariste de la sĂ©rie BBC CUCKOO, et la rĂ©alisation du film a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  Gabriel Range I AM SLAVE, DEATH OF A PRESIDENT. Reste donc juste Ă  savoir qui campera Bowie et Pop. Nous, on militerait pour Jamie Campbell Bower pour le premier, mais n’avons pas de franche idĂ©e pour Pop. Alors pourquoi pas Elijah Wood, longtemps attachĂ© Ă  un film biographique de l’Iguane ? Rappelons juste que l’amitiĂ© entre les deux rock stars a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© explorĂ©e de maniĂšre libre et lointaine par le grand Todd Haynes dans le formidable VELVET GOLDMINE. Jonathan Rhys Meyers y campait David Slade, ersatz de Bowie et Marc Bolan, et Ewan McGregor y incarnait Curt Wild, dĂ©calque de Pop et Lou Reed. Les commentaires sont fermĂ©s. Lesmeilleures offres pour VINYL IGGY POP LUST FOR LIFE UK LP 1977 RCA RECORDS PL 12488 BOWIE EX/VG sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! Vos propos sur La La Land avaient dĂ©jĂ  eu du mal Ă  passer, difficile de traiter la grandiose Emma Stone de pou », particuliĂšrement dans la belle robe jaune qui la fait danser sur les collines de Los Angeles. Mais s’en prendre Ă  David Bowie Ă©tait dĂ©finitivement l’erreur de trop. Et je pense ne pas ĂȘtre la seule de cet avis. avid Bowie performs at Tweeter Center outside Chicago in Tinley Park,IL, USA on August 8, 2002. Photo de Adam Bielawski Article Ă©crit par Eva DarrĂ©-Presa Pour se remettre dans le contexte, Eddy Mitchell Ă©tait l’invitĂ© de LĂ©a SalamĂ© dans l’émission StupĂ©fiant ! sur France 2 lundi soir. C’est lors de cette interview qu’il compare Godard Ă  Bowie dans cette phrase Godard, pour moi, c’est un petit peu ce qu’est David Bowie au Rock’n’Roll, c’est un escroc, quoi. ». Et pour continuer ainsi Quand vous arrivez avec une plume dans le cul et des cheveux en pĂ©tard
 ». Mais Bowie ce n’est pas une plume dans le cul et des cheveux en pĂ©tard ». C’est un ĂȘtre multiple aux personnages mythiques, Major Tom, Ziggy Stardust ou encore the Thin White Duke. C’est un prĂ©curseur du look androgyne, de la libĂ©ration des normes. On se souvient de ses mĂ©tamorphoses incroyables, que ce soit sur scĂšne ou dans ses clips, allant de Pierrot Ă  l’astronaute Major Tom perdu dans l’espace. C’est l’acolyte de Mick Jagger dans Dancing in the Street ou celui de Queen dans Under Pressure. L’hĂ©ros prĂšs du Mur Ă  Berlin, la poussiĂšre d’étoile, le funk des annĂ©es 80, l’homme qui a vendu le monde. David Bowie est prĂ©sent en musique mais aussi au cinĂ©ma. Comment oublier sa performance dans Les PrĂ©dateurs au cĂŽtĂ© de Catherine Deneuve ? Difficile de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce corps vampirique assoupi au son du Trio In E-Flat de Schubert. Comment oublier le soldat de Furyo ou la crĂ©ature du Labyrinthe ? L’extraterrestre Ă©garĂ© sur terre dans L’homme qui venait d’ailleurs ? On se souvient mĂȘme de sa trĂšs brĂšve apparition dans Fire walk with me de David Lynch ou du magistral cameo de Zoolander. David Bowie c’est un renouvellement musical, une phase trĂšs rock en tant que Mods dans son groupe des Konrads, un chanteur pop folk totalement avant-gardiste pour son album Space Oddity, du glam en veux tu en voilĂ , et mĂȘme une remise en question totale en 1980 avec son tube mythique Ashes to Ashes. David Bowie s’est rĂ©inventĂ© jusqu’à sa mort, en 2016, laissant derriĂšre lui un grand vide dans le monde de la musique. Alors oui, on se souvient de ses cheveux en pĂ©tard » pour Aladdin Sane, on se souvient de Let’s Dance comme d’une grande chanson et non comme d’une bonne chanson ». Mais j’ai personnellement beaucoup de mal Ă  associer le nom de David Bowie au terme d’escroquerie. David Bowie c’est surtout, et enfin, un hĂ©ritage certain, et la nouvelle gĂ©nĂ©ration s’en souvient encore. La mĂ©moire nous revient en dansant sur Rebel Rebel ou en Ă©coutant Lou Reed et Iggy Pop. Cette mĂ©moire c’est Denis Lavant se dĂ©chirant sur Modern Love dans Mauvais Sang de Leos Carrax. C’est la reprise incroyable de Moonage Day Dream des Last Shadow Puppets. C’est tout ça et bien d’autres encore. Alors, M. Eddy Mitchell, il me semble que le terme d’escroc n’a jamais Ă©tĂ© aussi mal utilisĂ© que pour parler de David Bowie. Du timide Davy Jones Ă  l’album Blackstar, David Bowie c’est la modernitĂ© et l’amour. IrrĂ©vocablement.
Decette mythique photo oĂč il est affalĂ©, terriblement blond dans son T-shirt T-Rex trop petit, un paquet de clopes entre les dents, au milieu de Lou Reed et
David Bowie a autant marquĂ© le monde avec ses talents d’auteur-compositeur, qu’avec son style androgyne et son excentricitĂ©. Au long de sa longue et impressionnante carriĂšre, le chanteur anglais a Ă©tĂ© photographiĂ© Ă  de nombreuses reprises. Certaines photos ont cependant marquĂ© plus que d’autres, et voici les photographes qui les ont prises. Mick Rock l’homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 70 Parmi les artistes photographe David Bowie, il y a Mick Rock, Ă©galement nommĂ© l’homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 70 ». En plus de Bowie, il a Ă©galement travaillĂ© avec Lou Reed, Queen et Iggy Pop. Avec David, il a Ă©tĂ© le tĂ©moin du sommet de sa carriĂšre et de ses annĂ©es les plus crĂ©atives. Plus qu’un collĂšgue, Mick Rock a Ă©tĂ© avant tout un ami et un partenaire. Le photographe et vidĂ©aste a notamment eu le privilĂšge de capturer les photos officielles de Bowie pendant l’ùre Ziggy Stardust, des photos shoot iconique, des moments uniques sur scĂšne, mais aussi des moments intimes loin des feux des projecteurs, dĂ©montrant ainsi les diffĂ©rentes facettes de la personnalitĂ© de l’iconique star. Geoff MacCormack l’ami d’enfance Ce qui diffĂšre Geoff MacCormack des autres artistes photographe David Bowie, c’est qu’il a toujours Ă©tĂ© un membre du cercle intime du chanteur et qu’il n’a jamais rĂ©ellement considĂ©rĂ© la photographie comme un job. Il s’en lassera d’ailleurs bien vite. Geoff MacCormack est un ami d’enfance de David Bowie, qui a commencĂ© comme musicien remplaçant pendant les tournĂ©s Spiders from Mars » et Diamond Dogs » avant de devenir documentariste officiel de la star entre 1973 et 1976. TrĂšs humble, MacCormack ne s’est jamais vraiment considĂ©rĂ© comme un photographe professionnel et a souvent tendance Ă  balayer ses Ɠuvres de banalitĂ©s et son rĂŽle de photographe, de celui d’imposteur. C’est pourtant le cĂŽtĂ© discret, parfois banal et trĂšs candide de ses photographes qui font leur beautĂ©. Brian Duffy le crĂ©ateur de la Mona Lisa de la pop Brian Duffy est un des artistes photographe David Bowie qui ont immortalisĂ© l’icĂŽne. Et quelle photo ! Car il a eu le privilĂšge d’avoir capturĂ© la plus cĂ©lĂšbre de toutes, celle que son fils appellera plus tard la Mona Lisa de la pop. Il s’agit de la couverture de l’album Aladdin Sane de Bowie sorti en 1973 et l’image qui sera Ă©ternellement associĂ©e au chanteur. Quand le nom David Bowie est mentionnĂ©, la premiĂšre image qui vient en tĂȘte est celle d’un homme mince dont la pĂąleur clashe avec la rousseur de ses cheveux, mais surtout l’énorme Ă©clair rouge dessinĂ© au rouge Ă  lĂšvres sur son visage. Cet Ă©clair fut inspirĂ© par le logo d’un Rice Cooker qui se trouvait dans le studio. Le dessin commença modestement, un petit Ă©clair dessinĂ© par Pierre Laroche avant que Brian Duffy ne lui arrache le rouge Ă  lĂšvres des mains et se mette Ă  dessiner un Ă©norme Ă©clair Ă  la place.
Danscet album, la chanson The Jean GĂ©nie dĂ©diĂ©e Ă  son ami Iggy Pop. David Bowie Ă©crivait et composait Ă©normĂ©ment, constamment. Amoureux de l’art, il dĂ©vorait le cinĂ©ma, théùtre, photo, dessin, la peinture et la littĂ©rature. En 1974, inspirĂ© par le roman 1984 de Georges Orwell, Bowie publie Diamond Dogs.
Cela peut sembler difficile Ă  accepter maintenant, mais il fut un temps oĂč David Bowie n’était qu’un chanteur inconnu Ă  la recherche de la gloire Ă  New York. Alors que le cĂ©lĂšbre Starman est bien connu dans tout l’univers ces jours-ci, pendant quelques annĂ©es, le chanteur a eu du mal Ă  avoir un impact dans sa Grande-Bretagne natale et encore moins Ă  faire l’impensable et Ă  casser l’AmĂ©rique ». Cela dit, c’est au cours de ces annĂ©es comparatives de nature sauvage que Bowie s’est rendu dans la Big Apple et a trouvĂ© les fondations de Ziggy Stardust dans les rues sales de New York et est revenu avec deux nouveaux amis, Iggy Pop et Lou Reed. Un homme, cependant, ne s’est pas retrouvĂ© sur la liste des cartes de NoĂ«l du chanteur; Andy Warhol. David Bowie avait Ă©tĂ© l’un des premiers Ă  adopter le groupe de Lou Reed, The Velvet Underground, et le groupe Andy Warhol apparemment produit par son art et essai The Factory. En fait, on a prĂ©tendu que c’était Bowie, Ă  la fin des annĂ©es soixante, qui avait donnĂ© au groupe sa premiĂšre reprise britannique en chantant Waiting For The Man» devant un public quelque peu perplexe. Lorsque Bowie a rencontrĂ© l’acteur Tony Zanetta Ă  Londres, il est devenu instantanĂ©ment obsĂ©dĂ© par l’acteur, notamment parce que Zanetta Ă©tait dans la capitale pour jouer Andy Warhol dans la production scĂ©nique de sa piĂšce Pork. Bowie et Zanetta sont devenus des amis proches et l’acteur a acceptĂ© de montrer Ă  Bowie New York Ă  son arrivĂ©e en 1971. Pourtant, un peu loin de son incarnation en tant que Ziggy Stardust et Ă  des kilomĂštres d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une superstar, Bowie est arrivĂ© dans les lieux d’art et d’essai miteux de New York comme un fan aux yeux de rosĂ©e, Ă  la fois dĂ©concertĂ© et sĂ©duit par ce qu’il a vu. Il avait peut-ĂȘtre signĂ© son nouveau contrat record avec RCA, mais la star de Bowie Ă©tait loin de briller. Zanetta a parlĂ© Ă  Bedford et Bowery du sĂ©jour du chanteur Ă  New York et Ă  quel point ils sont devenus proches pendant cette pĂ©riode. L’acteur affirme qu’il n’a pas fallu longtemps Ă  Bowie pour demander une rencontre avec le grand Warhol lui-mĂȘme, plutĂŽt qu’avec l’homme qui le jouait. Nous avons tous marchĂ© vers The Factory», se souvient l’acteur. La rĂ©union a Ă©tĂ© un peu tendue parce que Warhol n’était pas un grand orateur, il fallait parler et divertir Andy, et David n’était pas vraiment un grand orateur non plus. Personne ne prenait vraiment cette conversation et ne courait avec elle. Il est facile d’imaginer la scĂšne et Ă  quel point elle a dĂ» ĂȘtre tendue. Bowie, clairement fan mais avec sa propre disposition Ă  rester mystique face Ă  face avec un vĂ©ritable empereur du monde de l’art, a apparemment eu du mal Ă  s’engager avec quiconque devant lui. La maladresse est une chose mais, assez vite, les choses sont allĂ©es de mal en pis alors que Bowie s’embarrassait de façon inhabituelle Alors ils se tournaient autour de l’autre et David lui a donnĂ© une copie de Hunky Dory sur laquelle Ă©tait son ode Ă  Andy Warhol, la chanson Andy Warhol’. » Le morceau n’est pas l’un des meilleurs de Bowie, Ă  commencer bien sĂ»r par son impression Ă©trange de Warhol et une expression comique qui montre les talents d’acteur de Bowie, la chanson descend bientĂŽt dans une piste folk-pop sur l’artiste pop mercurial qui est certainement teintĂ©e de apprĂ©hension et obscuritĂ©. Les paroles mettent en Ă©vidence une mĂ©fiance Ă  l’égard de l’artiste Andy Warhol regarde un cri, accroche-le Ă  mon mur / Andy Warhol Ă©cran argentĂ©, je ne peux pas les distinguer du tout», ce qui a peut-ĂȘtre contribuĂ© Ă  la rĂ©action de l’artiste. Warhol n’a rien dit mais dĂ©testait absolument ça», se souvient Zanetta du croisement tendu des chemins, ce qui n’a pas aidĂ© la rencontre. N’oubliez pas que David Bowie n’était pas une grande star. C’était juste un gars de la rue en ce qui concerne Andy Warhol. Les choses se sont finalement un peu adoucies et, comme on peut l’imaginer, autour de la mode. Ils ont trouvĂ© un terrain d’entente dans la peau de David. David portait du jaune Mary Janes et Andy avait Ă©tĂ© un illustrateur de chaussures, ce que David connaissait, alors ils ont commencĂ© Ă  parler de chaussures. Sinon, ce n’était pas la plus belle rencontre [laughs]. Il a Ă©galement rencontrĂ© Lou Reed cette semaine-lĂ  et Iggy Pop cette semaine-là», se souvient l’acteur. C’était donc une grande, grande, grande semaine. Et ce fut le dĂ©but de toute la phase suivante de sa vie et de sa carriĂšre et, comme il en sera de toutes nos vies et carriĂšres. Zanetta finirait par devenir le directeur de tournĂ©e de Bowie lors de ses deux prochaines escapades aux États-Unis et le comptait comme un bon ami jusqu’à sa mort. Malheureusement, la possibilitĂ© de deux des esprits les plus crĂ©atifs et les plus dĂ©terminĂ©s du 20e siĂšcle s’est terminĂ©e par la chute d’une aiguille record alors que Bowie et Warhol ont rapidement constatĂ© qu’ils n’allaient jamais ĂȘtre de grands amis. Mais Bowie a certainement tirĂ© le meilleur parti des deux de leur rencontre. Bowie pourrait compter deux partenaires de longue date dans Iggy Pop et Lou Reed, qu’il a rencontrĂ©s lors du voyage et les semis de sa prochaine crĂ©ation Ziggy Stardust qu’il a soulevĂ© du ventre de New York. Mais nous sommes sĂ»rs que Bowie et Warhol ont Ă©tĂ© laissĂ©s grincer des dents Ă  chaque fois qu’ils se souvenaient de leur rĂ©union brĂšve et maladroite.
Lexposition « Bowie OdyssĂ©e » qui rassemble plus de 1.000 objets collectionnĂ©s par les fans de David Bowie Ă  pris place au sein du théùtre le Palace du 15 dĂ©cembre 2020 au 28 mars 2021 mais l’exposition reste actuellement fermĂ©e pour cause de Covid. Helena Mora. Photos avec l’aimable autorisation de Alain Lahana et Pierre Terrasson La nouvelle est tombĂ©e ce matin, dans l'incrĂ©dulitĂ© gĂ©nĂ©rale David Bowie est mort hier, deux jours aprĂšs la sortie du trĂšs beau Blackstar. Alors que les hommages se multiplient, retour sur une partie plus mĂ©connue de son histoire Bowie a sauvĂ© les carriĂšres de Lou Reed et Iggy Pop. "L'amitiĂ© de David illuminait ma vie. Je n'ai jamais rencontrĂ© quelqu'un d'aussi brillant. Il Ă©tait le meilleur", a tweetĂ© Iggy Pop aprĂšs l'annonce de la mort de David Bowie, ce matin. A 69 ans, la lĂ©gende aux multiples personnages est dĂ©cĂ©dĂ©e des suites d'un cancer, laissant derriĂšre elle Blackstar, un album tout neuf. Et dans tous les hommages que l'on peut lire Ă  droite et Ă  gauche, il y a un point commun David Bowie n’était pas un Ă©goĂŻste. Sa longue carriĂšre a Ă©tĂ© marquĂ©e dans les annĂ©es 70 par le sauvetage de deux stars du rock’n’roll alors en perdition, Lou Reed et Iggy Pop. Deux artistes qui Ă©taient aussi des grandes sources d’inspirations pour Bowie. Lorsqu’en 1970, Ă©puisĂ©, Lou Reed claque la porte de son groupe, le mythique Velvet Underground, plus grand-monde ne mise alors sur lui. Son premier album solo Ă©ponyme qui sort en 1972 est un bide, malgrĂ© la prĂ©sence d’une de ses chansons les plus connues “Berlin”. Familier du Velvet Underground dont il est l’un des grands admirateurs allant jusqu’à reprendre en concert les classiques “White Light/White Heat” ou “I’m Waiting For My Man”, David Bowie accompagnĂ© de son guitariste Mick Ronson produit en 1973 le disque qui fera basculer Lou Reed vers le succĂšs international Transformer. RĂ©guliĂšrement citĂ© parmi les meilleurs albums de l’histoire du rock, le disque n’est qu’une succession de chef d’Ɠuvre tubesques comme “Vicious”, “Walk On The Wild Side” ou “Perfect Day”. C’est aussi une magistrale description du New York underground de l’époque. Mais Lou Reed Ă  la personnalitĂ© complexe vivra mal cette reconnaissance grand public et il n’aura de cesse dans les annĂ©es suivantes que de casser cette image trop clean pour lui. Essayez donc de jeter une oreille par exemple au bruitiste Metal Machine Music. Pas sĂ»r qu’elles ne rĂ©sistent ! Avec son groupe The Stooges, Iggy Pop a lui aussi souvent dĂ©passĂ© les limites sonores Ă  la fin des annĂ©es 60. C’est incontestablement le parrain du punk. Avec hĂ©las tous les excĂšs qui vont avec, qui entraĂźne mĂȘme James Osterberg alias Iggy Pop en hĂŽpital psychiatrique au milieu des annĂ©es 70. Son lien avec Bowie est Ă©troit puisque le Thin White Duke avait produit le troisiĂšme album des Stooges, Raw Power, en 1973. En 1976, David qui avait souvent rendu visite Ă  Iggy lorsqu’il Ă©tait internĂ©, l’invite sur sa tournĂ©e amĂ©ricaine dĂšs qu’il retrouve la santĂ©. C’est le dĂ©but d’une collaboration fructueuse. De retour en Europe, les deux hommes Ă©crivent et produisent ensemble l’album The Idiot oĂč l’on retrouve notamment la version originale de “China girl” qui sera en 1983 l’un des plus gros tubes de Bowie. EnregistrĂ© en France au studio d’HĂ©rouville, puis mixĂ© Ă  Berlin, ce disque trĂšs mĂ©lodique oĂč Iggy Pop se la joue quasi-crooner, est trĂšs influencĂ© par le krautrock et Kraftwerk Ă  l’image du robotique “Nightclubbing”. L’annĂ©e suivante, le duo poursuit dans la mĂȘme veine avec Lust For Life, produit entiĂšrement dans la capitale de ce qui Ă©tait encore “l’Allemagne de l’ouest”. C’est le plus gros succĂšs commercial de Iggy avec notamment les tubes “The Passenger”, “Sixteen” ou “Lust For Life”. Une pĂ©riode d’intense crĂ©ativitĂ© pour David Bowie qui sortira aussi dans le mĂȘme temps Station To Station, Low et Heroes. Soit la fameuse trilogie berlinoise Ă  laquelle les deux albums d'Iggy doivent Ă©galement ĂȘtre rattachĂ©s. S’il existe une fameuse photo des trois rĂ©unis prise Ă  Londres en 1976, on peut regretter que David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed n’ai jamais jouĂ© ensemble. Enfin, en public. Par La rĂ©daction CYlmbk.